J’ai enfermé mon ame dans tes yeux las

Pour y puiser l’arme de nos combats

Libérant le feu sur ton passage

Pour clore le vœu du message

J’ai pris cette nuit sans sommeil

Pour ne plus périr vieille

Contemplant l’eclat du soleil

Pour y glisser ce collier de perles

Je l’ai déposé de mes bras nus

Aux sombres cieux éclairés du passé

Là, je viendrai me rechauffer

Pour de tes jours faire une éternité

A la lueur de nos corps enlacés

A l’aurore de nos sens partagés

Je larguerai les amarres de la vie

Lachant le manteau du cauchemar de la nuit

De nuits sans sommeil a l’intense danse

Tu me reviendras léger

pour de ces ardeurs astrales

contempler le ciel dégagé

Là, la patience deviendra une danse

Celle que je prendrai sur tes hanches

Là, ou mon cœur se penche

Moi qui te cherche pour etre tendre

C’est a l’heure de ton bonheur

Celle du meilleur, la ou tout se meure

Que goutte a goutte, je coure apres l’amour

Minute apres minute, je cherche cette danse

Celle que je prends au creux de tes hanches

A l’heure ou j’ai enfermé mon ame dans tes yeux las

Pour y puiser l’arme de nos combats

Libérant le feu sur ton passage

Pour clore le vœu de ce message

Et mordre la vie sans ravage

Le slam me rend universel

C’est tourné vers celle qui a des ailes

Ses pieds parfaits me tracent la paix

Ces heures de pleurs pour mon bonheur

Ma sœur ta peur me donne l’heure

Unis vers celle La

Ces lignes dessinent sa courbe en cime

Si rectiligne

Elle est en IM elle est en M

Tout a fait elle

Ma reine en M

C’est celle que j’aime

C’est pourtant toi

Oh mon grand émoi 

Tu es ma loi

Je t’ai repondu toute confondue

Un slam pour ce reve

Mon art pour te perdre

De ma seve a l’eternel

A celle qui a ce sort en L

Toi qui me donnes des ailes

Moi qui ne suis plus celle que tu verras au ciel

Un slam pour la Vie

Mon art pour l’oubli

Sans soucis

C’est bien lui

Le slam me rend universel

C’est tourné vers celle

Qui a des ailes

Ces doigts de fée me donnent la clef

Ces mains de fée me tracent la paix

C’en était trop, y’avait bobo

C’est pourtant toi mon Roi

Le slam me rend universel

Tourné vers celle qui a des ailes