Comme le 6 se glisse dans le 9

Le trois ploie sous mon minois

Avec ton air narquois

Trois fois trois pour un neuf

Je dine a demie, pres de toi pour cette fois

Je dis six ainsi de suite

Parle moi de cinq a sept pour qu’apres ces heures

Tu me reviennes meilleur

J’enfile le huit dans la suite

Pour que l’ennui prenne la fuite

Avec un six qui s’amuse a nous faire peur

Nombres impudiques, serpents glisseurs

Pres de nos cœurs, je vais vous sonder

C’est la verite pas de monnaie dans le tiroir caisse

Le six se glisse dans le neuf

Le trois ploie sous mon minois

Trois fois trois c’est mon droit

Pas de tracas

Il y en a qu’une qui se met en quatre

Et c’est moi qui t’ecris cela :

Un deux, quatre cinq  plus six moins trois plus deux moins trois

Plus cinq moins deux

Un neuf dans le six, un six dans le neuf plus trois

Pas de fric c’est ainsi

Une maison c’est ma raison

Deux plus trois moins quatre plus six le six se glisse dans le neuf

Plus cinq moins deux

Pas de fric, c’est ainsi :

007

C’est etrange les chiffres dessinent le reve des anges

Les blondes si elles sont rondes a chaque seconde, entre deux ombres s’enfuient et rougissent sans dire oui ; là ou les brunes prés de la dune jouent avec la lune pour retrouver la une

Comme une brune à mes rondeurs, je donne de la minceur à toute heure en buvant ce farceur qui me caresse les fesses sans prétexte

L’air de rien, un brin coquin, son petit ventre rond me mène a fond vers un ronron auquel je réponds non

En jouant avec mes petits bourrelets, je lève le pied pour ne pas déraper, à la une !

Comme une brune qui succède à une ronde blonde un peu démantibulée par toutes ces années de crème glacée

Non, non a mes petits bourrelets couchés prés de ton petit ventre rond et de ton menton prés a tous les affronts pour croquer mes petits mollets ronds comme des bonbons

Cet été ou allons nous nous cacher ?

Une idée m’a illuminée, nos petits bourrelets devraient nous apporter la paix :

Un a un, je vais les modeler en les croquant, puis je soufflerai un vent violent sur ces anorexiques couchées sur papier glacé et j’eteindrai leurs vilaines pensées

Sur nos rondeurs nous pourrons nous reposer : pas besoin de matelas, aucun tracas, devenons associés !

Les rondes brunes et blondes sont a l’ombre et fondent prés de la dune au reflet de la lune

Plus de peurs pour nos rondeurs révélées par ma plume, ce soir vogue l’espoir d’y croire

Là ou les rondes rousses toussent parce que je leur fous la frousse de les avoir oubliées